30 Juillet 2011
Hier, nous avions rendez-vous au Louvre avec deux membres du Club des Anciens (anciennes
devrait-on dire, puisque les filles sont majoritaires) pour une petite séance de révision des bases du dessin d’observation. Rendez-vous auquel
je n’ai finalement pu me rendre, en ayant un autre de dernière minute avec l’artisan venu donner son avis sur l’agrandissement de la
surface de travail de l’Atelier Koronin.
Photos Koronin / Gaëlle
Ribeiro / Artémis De Baste : croquis au stylo (signé & daté au dessus du rebord de la fenêtre) / croquis peint (aquarellé) sur papier. Je laisse le format de photo donné par Artémis,
afin d’illustrer la taille singulière de son carnet de croquis & vous permettre de vous faire une idée de l’échelle réelle du travail. A l'occasion, vous reconnaîtrez en fond droit
la statue dessinée par Gaëlle.
Notons que Gaëlle & Artémis sont issues des grandes écoles ensad / ensba (même si
Arty aura quitté l’école des beaux arts bien avant terme). Pour l’artiste passé par une école ou non, la révision des bases du dessin d’observation
exclut d’entrée les « question à cent balles ». Le but est de définir la capacité exacte de l’artiste face à l’observation, d’explorer ses réactions dans un milieu hostile (dessiner en
public), avec la doctrine d’emploi d’un matériel subordonné aux règlements des musées nationaux, l’ensemble dans un temps déterminé, fixé en commun entre participants.
Il est fort rare de voir de jeunes artistes se concentrer une à deux journées entières sur
cet exercice, qui réclame avant toute chose la remise en cause de leurs réelles compétences techniques ; & perpétuer ainsi l'esprit qu'on leur avait proposé d'adopter lorsqu'elles
étaient en classe prépa aux concours des grandes écoles d'art.
Bravo, les filles. Vous n’avez pas perdu la main !
PhM.