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Les Koronin : le Blog !

Les actualités hebdomadaires des Koronin (Philippe Morin / Artemis Irenäus von Baste), culture des arts plastiques & galerie d'Art associative en Ligne.

Prépa concours ensba (l’école nationale supérieure ) : programme culturel du printemps 2

Suite du programme : Les rendez-vous des Beaux-arts de Paris l’école nationale supérieure.

Je rappelle qu'il me faut écourter - à regret ! - les mails de Mme Gervais concernant ce programme à cause à la longueur de celui-ci. Vous pouvez retrouver le détail complet du programme sur www.ensba.fr, notamment concernant la rubrique cinéma.  

Beaux-arts de Paris l'école nationale supérieure / 14, rue Bonaparte 75272 Paris cedex 06 / www.beauxartsparis.fr /

Contacts : Jany Lauga, responsable de la programmation culturelle, jany.lauga@beauxartsparis.fr, t. 01 47 03 54 58, assistée de Martine Markovits, pour la programmation vidéo, martine.markovits@beauxartsparis.fr, t. 01 47 03 50 45 / Tanguy Grard, responsable de la communication, mécénat et partenariats, tanguy.grard@beauxartsparis.fr, t. 01 47 03 50 05 / Contact presse : Isabelle Reyé, isabelle.reye@beauxartsparis.fr, t. 01 47 03 54 25

Psychanalyse, art et image IV

Lundi 5 mars à 17 h 30, amphi du mûrier / Pour conclure : L’acte et l’image par Alain Vanier

Depuis plus d’un siècle, l’art et la psychanalyse ont entretenu des relations étroites pour le meilleur mais parfois aussi pour le pire. Comment le psychanalyste est-il enseigné par l’artiste qui a accès à des sources qui nous sont « ordinairement fermées » ? Qu’est-ce que l’acte créateur (histoire singulière et acte créateur, etc.) ?

Cinémas

Mardi 6 mars à 17h / rencontre avec Marie-Pierre Duhamel Muller, critique, programmatrice et traductrice de cinéma, autour du groupe Flatform et projection de leurs courts métrages

Flatform, créé en 2006 et basé entre Milan et Berlin, réalise des œuvres filmiques comme des installations mobiles. Leur art du déplacement et du décalage temporel et sonore sert leur constante exploration du territoire, du paysage, du climat, des mouvements et de l'orientation dans l'espace, non sans humour et avec un sens aigu de la micro-variation. www.flatform.it

Micro-variations du paysage, A place to come, 2011, 7’30. Un homme avec deux chiens traverse un paysage. Une personne marche le long d’une crête et s’arrête pour regarder la ligne d’horizon. Ce court métrage explore les références mutuelles de la description ordinaire d’un lieu et de sa manifestation concrète. La structure narrative de ce travail démarre par des images pénétrantes accentuées par la présence du brouillard.

With nature there are no special effects, only consequences, 2007, 2’03. Un homme est filmé dans une pièce vide tandis qu’il se déplace et prend des positions toujours hors du point de barycentre. La nature du manque d’équilibre est invisible et son aptitude à se lever malgré des postures artificielles est inexplicable : le travail vidéo a été réalisé sans effets spéciaux mais il est le résultat d’un tournage réel dans une condition artificielle.

Sunday 6th April 11:42 a.m., 2008, 6’12. Le film considère le paysage comme un réseau complexe de connexions qui guide les relations entre les personnes. Cette vidéo se penche sur les liens entre les actions et les lieux, entre les mouvements et l’environnement ; elle montre que les gens correspondent aux lieux qu’ils habitent ainsi qu’aux trajectoires que l’endroit même crée.

Cinéma climatologique ; About zero, 2007, 3’42. Un long plan séquence représente une structure urbaine, doublée avec un effet miroir. Dans cette vidéo, seules les architectures flottantes sont visibles : cela crée un paysage qui semble réel et impossible en même temps.

Movements of an impossible time, 2011, 8’05. Une maison abandonnée à la campagne, le Quatuor en fa majeur de Ravel, puis la pluie, le vent, la neige et le brouillard… Une procession impossible de ces quatre éléments atmosphériques.

Cannot be anything against the wind, 2010, 6’20. Des séquences de paysages sont tournées dans un rayon de 60 km composé de mosaïques de lieux et des axes de référence en changement continu et qui n’existent pas dans les environs. Les corps ne sont ni près ni loin. Ils sont grands ou petits. Les horizons changent et aucun espace n’est indépendant du spectateur. En intégrant seulement la mémoire, le paysage est perçu comme une variété de vitesses et de mouvements et applique une logique corporelle à la vision.

57.600 seconds of invisible night and light, 2009, 5’25. Il a été demandé à douze personnes de parcourir quatre chemins identiques en l’espace d’un jour et d’une nuit, en essayant de le répéter de la même façon que la première fois. Elles se concentrent sur leurs pas ; leur rythme et la répétition les empêchent de ressentir leurs mouvements. Elles se déplacent comme consumées par une seule pensée. Inconscientes du passage du temps. Elles parcourent la nuit pendant le jour et mélangent l’obscurité avec la lumière.

Vendredi 9 mars à 15 h / Projection du film Chillida, El Arte Y Los Suenos, Art and Dreams, 1999, 54’, écrit et dirigé par Susana Chillida [Vídeo], Madrid, La Bahía Centro Audiovisual, Canal Plus

Sur une proposition de Carole Leroy, atelier de forge.

Mardi 13 mars à 17 h / Guy Maddin et la résurrection du cinéma archaïque par Francesca Veneziano, doctorante à l’Université de Pise, et projection en présence de Guy Maddin (sous réserve)

Le cinéma réinventé, cycle proposé par Braquage.

L’hybridation des formes soutenue par les films de Guy Maddin devient l’occasion de redécouvrir l’œuvre de nombreux cinéastes de la période muette. Sa reprise de procédés techniques, des solutions plastiques et de l’architecture narrative du cinéma pré-sonore permet d’instaurer un dialogue serré avec ses précurseurs, en investiguant ainsi leurs tropes visuels et la réélaboration personnelle que Maddin en offre dans son œuvre.

Mardi 20 mars de 17 h à 21 h / Projection des films Les champs brûlants, 2010, 16 mm, n&b, 72’, de Catherine Libert et Stefano Canapa, et Giro di lune tra terra e mare, 1998, 35 mm, vost, 101’, de Isabella Sandri et Beppe Gaudino, en présence des réalisateurs

« Qu’est-ce que l’indépendance ? Promenade dans les friches urbaines et cinématographiques de l’Italie avec Isabella Sandri et Beppe Gaudino, cinéastes de notre temps. C’est d'abord une prise sur le réel, un jeu de regards entre une foule anonyme. Puis le crépuscule, une nuit étrange, les mots de Rimbaud : la recherche sur l'image devient prépondérante… » Cinéma du réel 2011

« Tours de lune entre terre et mer serait le titre littéral de ce très beau film de Gaudino. Entre terre et mer, entre antiquité et contemporanéité, entre légende et réalité, le film nous conte l’histoire d’une ville, Pozzuoli, située à quelques kilomètres de Naples.

Mardi 27 mars à 17 h / Séance hors-les-murs Cinéma du réel, projection du film de Brigitte Cornand, À Louise Bourgeois, Grabigouji, 2011, 46’, suivie d’une rencontre avec la réalisatrice

Cinéma du réel, du 22 mars au 3 avril 2012, www.cinemadureel.org

...

La suite dans "encore quelques minutes"...

PhM

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